Le paysage politique local est marqué par des reconfigurations, avec d'anciens alliés qui se présentent désormais en concurrents.

Le duo dissident formé par Sophie Schwarz (ex-UDI et ancienne première adjointe) et Etienne Diot (Renaissance) a lancé sa campagne en axant son discours sur la sécurité.

Ils proposent de doubler le nombre de caméras de vidéosurveillance et de construire un nouvel hôtel de police municipale, jugeant les locaux actuels "indignes". Ils préconisent également d'instaurer une "caution de mariage" pour prévenir les débordements des cortèges.

Le candidat du Rassemblement National, Christian Jasko, surenchérit en promettant d'augmenter d'un tiers les effectifs de la police municipale. De son côté, la liste de gauche "Le Printemps Compiégnois", menée par la socialiste Claire Reboisson, aborde aussi le sujet mais en insistant sur la nécessité d'une "police de proximité" et d'une politique de "médiation et de prévention nouvelle". Le maire sortant, Philippe Marini, défend son bilan, rappelant avoir déjà doublé le nombre de caméras et mis en place des brigades spécialisées, dont une brigade cynophile anti-stupéfiants.

Il qualifie les propositions de ses adversaires de "bidon" et de "faute d'imagination", tout en reconnaissant que la prévention reste un complément indispensable à la répression.