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Cette opération de communication a connu un succès notable sur les réseaux sociaux, cumulant des millions de vues en quelques jours et installant la propreté comme un axe majeur de sa candidature face à la maire socialiste sortante, Anne Hidalgo, souvent critiquée sur ce point. Cependant, cette stratégie a également suscité de vives réactions et des accusations de démagogie de la part de ses adversaires. La conseillère écologiste de Paris, Raphaëlle Rémy-Leleu, a dénoncé une "mise en scène pure" et une communication "extrêmement artificielle". Certains observateurs politiques, comme Philippe Moreau-Chevrolet de Sciences Po, ont comparé son style à celui de Donald Trump, tout en notant une inspiration venant de Valérie Pécresse.

Au-delà de la polémique sur la forme, cette focalisation intense sur un seul enjeu lui a valu des critiques sur le fond. Un article souligne par exemple que, dans son zèle pour la propreté, Rachida Dati "oublie les collectes sélectives", suggérant que son approche pourrait manquer de profondeur sur les aspects plus techniques de la gestion des déchets. Malgré les critiques, cette entrée en campagne a permis à la candidate de marquer les esprits et de se positionner comme une opposante déterminée, prête à utiliser des méthodes de communication directes pour mobiliser l'électorat.