Plusieurs articles soulignent que les municipales dépassent les simples enjeux locaux pour devenir le premier grand test électoral avant la prochaine présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon, en particulier, a explicitement lancé la campagne de La France insoumise en affirmant que son mouvement serait présent dans près de 500 villes, dont la majorité des communes de plus de 30 000 habitants. Cette stratégie de maillage territorial vise à imposer LFI comme la force dominante à gauche et à obliger les autres partis, socialistes et écologistes, à composer avec elle.
Un article rapporte les propos du leader insoumis qui, depuis Aubervilliers, a longuement parlé de ruralité pour contrer les critiques selon lesquelles son parti ne s'intéresserait qu'aux zones urbaines.
Cette nationalisation des enjeux est également visible dans les stratégies d'autres partis, qui voient dans la conquête ou la conservation de grandes villes une vitrine pour leurs ambitions nationales et une base pour construire une dynamique en vue de 2027. Les résultats de ces élections locales pourraient ainsi redéfinir les rapports de force et influencer le choix des candidats et des alliances pour la course à l'Élysée.











