À Tarbes, la gauche est décrite comme avançant "en ordre dispersé" avec deux listes distinctes, ce qui pourrait favoriser la droite, dominante depuis 24 ans. De même, à Échirolles, une seconde liste de gauche s'est formée face à la majorité sortante, bien que certains, comme Antar Labiod (LFI), regrettent cette absence d'unité. À Nantes, la campagne de La France insoumise semble "en péril" en raison de tensions internes, ce qui pourrait ouvrir la voie à d'autres candidatures à la gauche radicale.

À l'inverse, des efforts de rassemblement sont observés dans d'autres villes.

À Privas, en Ardèche, une "liste unie de la gauche et des écologistes" a été annoncée, qualifiée d'"historique" par ses promoteurs.

À Pau, une primaire est organisée pour désigner un candidat commun, même si le PS local a décidé de ne pas y participer.

À Poitiers, le président de région socialiste Alain Rousset a apporté son soutien à la maire écologiste sortante Léonore Moncond'huy, appelant au rassemblement.

Ces situations locales reflètent les difficultés de la gauche à concilier les stratégies des différents partis (PS, LFI, EELV, PCF) et les ambitions personnelles, un enjeu qui sera déterminant pour les résultats de 2026.