À Marseille, le candidat du RN, Franck Allisio, est déjà en campagne, tandis que la présidente sortante de la Métropole, Martine Vassal (DVD), mène une liste d'union de la droite et du centre, avec le soutien du parti Les Centristes d'Hervé Morin. À Lyon, Jean-Michel Aulas a réussi à fédérer la droite et le centre autour de sa candidature à la mairie et a conclu une alliance avec Les Républicains pour la métropole. À Nice, la situation est également notable avec la candidature d'Éric Ciotti, président de l'UDR, qui mène une liste "sans étiquette" et a débauché l'ex-préfète de Meurthe-et-Moselle, illustrant une volonté de rassemblement large.

Cependant, dans d'autres villes, la collaboration est plus complexe.

À Rennes, le candidat investi par LR, Thomas Rousseau, mènerait des discussions avec Reconquête et le mouvement de Marion Maréchal, après des échanges infructueux avec le RN, bien qu'il conteste toute alliance avec l'extrême droite. Des candidatures purement RN sont également annoncées, comme à Louviers avec Patrice Pauper, ou à Mornas avec un candidat soutenu par le RN et Marion Maréchal.

Ces dynamiques locales montrent que, malgré un appel à l'"union des droites" par certaines figures, sa mise en œuvre sur le terrain reste conditionnée par les contextes locaux et les rapports de force entre les différents partis.