La question des finances locales, notamment la dette et la fiscalité, s'impose comme un thème central des campagnes pour les élections municipales de 2026. Les candidats, en particulier les challengers, axent une partie de leur programme sur la gestion budgétaire des municipalités sortantes, promettant des économies et un allègement de la pression fiscale. À Paris, la campagne de Rachida Dati est emblématique de cette tendance. Elle a fait du désendettement de la capitale un de ses principaux chevaux de bataille, promettant de réaliser entre "600 millions et un milliard d'euros d'économies" pour "redresser les finances" de la ville, dont la dette s'élève à 9,3 milliards d'euros. Elle critique vivement la "mauvaise gestion" de l'équipe d'Anne Hidalgo et la hausse de la taxe foncière.
Son concurrent du camp présidentiel, Pierre-Yves Bournazel, a également présenté un plan d'économies de 400 millions d'euros.
Cette thématique n'est pas propre à la capitale.
À Tarbes, le candidat Pierre Lagonelle a annoncé vouloir "baisser la fiscalité et faire des économies", notamment en réduisant les taux de la taxe foncière.
À l'inverse, dans d'autres communes, ce sont les oppositions qui alertent sur la situation financière.
À Lannemezan, l'opposition socialiste s'inquiète de "l'endettement et la fiscalité".
Ces débats sur la gestion financière des communes sont amplifiés par un contexte national de contraintes budgétaires pour les collectivités, comme le souligne un article sur le congrès des maires, où David Lisnard (AMF) a dénoncé une "copie inacceptable" du projet de loi de finances 2026.
En résuméLa gestion budgétaire, la dette et la fiscalité sont au cœur des préoccupations des campagnes municipales de 2026. Les candidats, à l'instar de Rachida Dati à Paris, en font un axe majeur de différenciation, promettant une gestion plus rigoureuse et des économies pour séduire des électeurs attentifs à la pression fiscale.