Ces dossiers rappellent le lien étroit entre probité des élus et confiance des électeurs.
Le cas le plus emblématique est celui de Guillaume Delbar, maire de Roubaix. La Cour de cassation a confirmé sa peine de deux ans d'inéligibilité pour escroquerie en bande organisée, le contraignant de fait à la démission et l'empêchant de se représenter en 2026.
Cette décision rebat entièrement les cartes dans une ville importante du Nord.
À Toulouse, le procès en appel de Laurence Arribagé, ex-adjointe au maire accusée de tentative de déstabilisation contre une rivale politique, s'ouvre à Paris. L'issue de ce procès pourrait avoir des conséquences sur le paysage politique toulousain à l'approche des municipales. De même, à Tarbes, le maire Gérard Trémège, jugé dans une affaire de favoritisme sur les marchés publics, a lui-même évoqué la possibilité de "tout abandonner" en fonction de la peine qui sera prononcée. Ces affaires, qui touchent des élus de premier plan, illustrent comment les questions de probité s'invitent dans le débat local et peuvent influencer durablement les carrières politiques et le choix des électeurs, qui attendent de leurs représentants une exemplarité sans faille.











