Ce scrutin s'annonce comme un test de consolidation crucial pour le parti, dans un contexte politique et sociétal perçu comme moins porteur pour leurs thématiques. Loin de l'euphorie de 2020, qui avait vu les écologistes remporter des villes majeures comme Lyon, Bordeaux, Strasbourg ou Grenoble, le climat a changé. Les articles soulignent que la défense de l'environnement "semble ne plus avoir autant le vent en poupe", ce qui place les maires sortants dans une position défensive. La secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, reconnaît la difficulté de la bataille à venir, la qualifiant de "la plus dure que nous n’aurons jamais menée" dans un contexte de "bascule réactionnaire au niveau mondial". La stratégie du parti semble s'orienter vers la consolidation des acquis et la formation d'alliances, principalement à gauche. Cependant, cette stratégie se heurte à une concurrence accrue de la part de leurs alliés traditionnels, le Parti Socialiste et La France Insoumise, qui nourrissent leurs propres ambitions dans des villes comme Lyon, Strasbourg, Besançon ou Poitiers. Cette rivalité interne à la gauche pourrait s'avérer fatale dans des scrutins serrés, menaçant la réélection des maires écologistes.
Marine Tondelier prêche ainsi pour "l'union" comme condition nécessaire pour conserver les municipalités et en conquérir de nouvelles. L'enjeu pour Les Écologistes est donc double : défendre des bilans parfois contestés tout en parvenant à rassembler une gauche divisée, afin d'éviter un "brutal retour sur terre" et un "grand déclassement" qui affaiblirait durablement leur implantation locale.










