À l'approche des élections municipales de 2026 à Toulouse, une large coalition de gauche s'est constituée, unissant le Parti Socialiste, les Écologistes et le mouvement citoyen Archipel Citoyen. Cette alliance vise à présenter une alternative unie face au maire sortant, Jean-Luc Moudenc, qui a de son côté commencé à dévoiler les premiers noms de sa liste. La construction de cette union s'est faite en plusieurs étapes. Après la décision des Écologistes de rejoindre le PS et ses alliés, les adhérents d'Archipel Citoyen ont également voté en faveur de cette liste commune fin novembre 2025. Ce ralliement est significatif, car Archipel Citoyen avait mené une liste autonome en 2020, arrivant en deuxième position mais échouant de peu à ravir la mairie.
Cette nouvelle configuration marque une volonté de surmonter les divisions passées pour maximiser les chances de victoire. De son côté, le maire-candidat Jean-Luc Moudenc a entamé sa campagne en présentant ses deux premières colistières, issues de la société civile : Christine Valès, commissaire de justice, et Julie Servat, restauratrice et épouse de l'entraîneur du XV de France William Servat.
Ce choix illustre sa stratégie d'ouverture au-delà des cercles politiques traditionnels.
La campagne toulousaine s'annonce donc comme un affrontement clair entre deux blocs : d'un côté, une gauche largement unifiée et, de l'autre, le maire sortant cherchant à rassembler une majorité autour de sa personnalité et de son bilan.
En résuméLa scène politique toulousaine pour les municipales de 2026 se structure autour de deux forces principales. Une large coalition de gauche, incluant socialistes, écologistes et le mouvement Archipel Citoyen, s'est formée pour défier le maire sortant Jean-Luc Moudenc, qui a lui-même initié sa campagne en présentant de nouvelles figures.