L'affaire concerne un système frauduleux de défiscalisation via des micro-partis.
La justice a confirmé une peine de six mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité. Le pourvoi en cassation de Guillaume Delbar ayant été rejeté, sa peine est devenue exécutoire, l'empêchant de se représenter en mars 2026 et l'obligeant à quitter ses fonctions de maire. Élu depuis 2014, son départ forcé ouvre une période d'incertitude et de recomposition politique à Roubaix, une des villes les plus pauvres de France.
Au lendemain de la décision, un conseil municipal solennel s'est tenu sans lui, marquant le début de "l'après-Delbar".
Cette situation aiguise les appétits des différentes forces politiques.
À gauche, plusieurs candidats sont déjà en lice, notamment le député LFI David Guiraud, qui mène campagne depuis un an, et Mehdi Chalah, soutenu par la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS).
L'opposition municipale, incarnée par Karim Amrouni, tente également de se positionner.
La déflagration judiciaire rebat complètement les cartes et lance une campagne qui s'annonce très ouverte pour la succession à la tête de cette ville importante des Hauts-de-France.











