Cette orientation, annoncée par Jean-Luc Mélenchon, vise à affirmer l'identité du mouvement et à mesurer son poids électoral propre.
Cette stratégie est illustrée par plusieurs situations locales.
À Saint-Pierre-des-Corps, bastion communiste historique perdu par la gauche en 2020 à cause de sa division, Jean-Luc Mélenchon a annoncé que "les candidats insoumis feront cavaliers seuls en 2026".
L'article souligne que LFI ne semble pas avoir "retenu la leçon" de la défaite précédente, privilégiant la clarté idéologique à l'union pragmatique. De même, à Grenoble, l'article sur le candidat Allan Brunon précise que "la ligne nationale impose de voir des listes LFI autonomes partout". Cette décision a provoqué des tensions internes, conduisant à la démission d'élus locaux comme Alan Confesson, qui a dénoncé une future liste composée des "éléments les plus sectaires et les plus vindicatifs de LFI". Cette volonté d'autonomie s'explique par le désir de LFI de capitaliser sur ses bons scores aux élections nationales dans les quartiers populaires et de ne plus jouer les "roues de secours" pour ses partenaires de gauche. Cette stratégie du cavalier seul pourrait cependant favoriser la droite ou le RN dans plusieurs villes en divisant l'électorat de gauche.











