Cette offensive est perçue comme une étape cruciale pour le parti, qui n'avait remporté que dix mairies sous son étiquette en 2020 et considère qu'il « ne pourra faire que mieux ».
La tactique principale consiste à envoyer des figures nationales, notamment des députés, à « l'assaut des villes » afin de capitaliser sur leur notoriété.
Sébastien Chenu, vice-président du parti, a clairement affiché l'ambition lors du lancement de la campagne en Seine-Maritime : « On vient préparer nos victoires !
[...] On veut le pouvoir partout ».
Cette démarche s'accompagne d'une sélection rigoureuse des candidats pour « tirer les conséquences de moments moins glorieux » et éviter les scandales passés. Le parti affirme avoir plus de temps pour « mettre les candidats à l’épreuve, éplucher leurs réseaux, s’assurer du fond et de leur conviction ». La stratégie de ciblage est précise, visant des zones jugées prometteuses comme le sud-est, la « ceinture rouge autour du Havre », et des communes stratégiques dans les Pyrénées-Orientales avec pour objectif final la présidence de l'agglomération.
Des candidats ont déjà été investis, tels que Grégoire Houdan à Rouen, Franck Allisio à Marseille, Hugo Muriel à Antibes et Franck Desgranges à Sablé-sur-Sarthe.
Le politologue Olivier Rouquan note que dans certaines zones, notamment « dans l’arrière-pays », les candidats soutenus par le RN pourraient opter pour une « neutralité d’apparence » afin d'être plus efficaces.
Cette campagne municipale est vue comme « une marche » essentielle en vue de l'élection présidentielle de 2027.











