À Sotteville-lès-Rouen, bastion socialiste, le conseiller métropolitain LFI Alexis Vernier mènera une liste d'union de la gauche. À Toulouse, le député François Piquemal est à la tête d'une liste qui raille « l'alliance de la carpe et du lapin à gauche » après le ralliement d'Archipel Citoyen et des Écologistes au PS. Hanifa Taguelmint, membre historique de LFI à Marseille, a quant à elle décidé de rejoindre l'union de la gauche derrière le maire sortant Benoît Payan. À Grenoble, le jeune militant Allan Brunon, décrit comme un « archétype de la nouvelle génération Mélenchon », porte une liste « insoumise et citoyenne » en ciblant les quartiers populaires. Cette stratégie de listes autonomes, comme à Strasbourg où le parti mise sur un « pari participatif » avec des propositions comme le référendum citoyen municipal, marque un changement par rapport à 2020 où LFI privilégiait les coalitions larges.

Le parti semble déterminé à capitaliser sur ses bastions électoraux pour construire une implantation locale plus solide, même si cela implique d'affronter directement ses partenaires de gauche.