Cette nouvelle règle, conçue pour renforcer l'égalité en politique, est perçue comme un véritable « casse-tête » par de nombreux élus locaux.
Lors de l'assemblée des maires des Hautes-Pyrénées, le sujet a provoqué un « débat animé ».
Plusieurs maires de petites communes ont exprimé leurs difficultés à trouver suffisamment de candidats, et plus particulièrement de candidates, pour composer une liste complète et paritaire. Un élu a même averti : « On va empêcher certains candidats de se présenter parce qu’ils n’ont pas le bon sexe ».
La crainte est que cette contrainte légale ne conduise à une crise des vocations et à une impossibilité de présenter des listes dans certains villages, menaçant ainsi la continuité de la gestion municipale. Face à ces préoccupations, le préfet des Hautes-Pyrénées a rappelé fermement le cadre législatif, soulignant que la loi devra être appliquée. Cette réforme met en lumière la tension entre le principe d'égalité et les réalités démographiques des zones rurales, où le vivier de candidats potentiels est déjà limité.











