Cette décision, qui n'était plus un « secret de polichinelle », le place en concurrence directe avec le maire socialiste sortant, Cédric Van Styvendael, à qui il avait pourtant passé le relais.

Jean-Paul Bret justifie son retour par une « exaspération grandissante » des Villeurbannais et la volonté de proposer une alternative de gauche sans étiquette. Sa liste métropolitaine sera menée par Didier Vullierme, actuel membre du groupe d'opposition de David Kimelfeld, tandis que Jean-Paul Bret y figurera en troisième position.

Il explique que son objectif à la Métropole est de perpétuer une force « sociale démocrate » et de faire entendre une voix « éloignée des accords d’appareil ». Il rejoint certaines positions de la liste de Jean-Michel Aulas, notamment sur la nécessité de rééquilibrer les compétences entre les communes et la Métropole, un chantier que l'exécutif actuel de Bruno Bernard n'aurait pas engagé selon lui. Cette candidature crée une situation politique complexe à Villeurbanne, avec au moins trois listes de gauche en lice : celle du maire sortant PS, celle de l'Insoumis Mathieu Garabédian, et désormais celle de l'ancien maire Jean-Paul Bret.