Cette situation s'inscrit dans un contexte plus large qualifié de « guerre des gauches » pour le contrôle de cette mairie de Seine-Saint-Denis. Au-delà des accusations d'homophobie, certains articles suggèrent que cette crise masquerait une lutte de pouvoir plus profonde. Un article de Valeurs Actuelles décrit un « chantage » exercé par des cadres locaux visant à imposer « un système de gouvernance occulte, capable de verrouiller la distribution des subventions, le contrôle des permis de construire ou encore les acquisitions immobilières de la ville ». L'affaire ne serait donc pas seulement une question de discrimination, mais aussi une bataille pour le contrôle des leviers politiques et économiques de la commune. En réponse à ces événements, la direction régionale des Écologistes a annoncé prendre des mesures, notamment le dépôt de plaintes et la mise en place de formations internes.

Le parti a également affirmé son soutien à Sabrina Decanton.

Cette crise révèle les tensions et les rivalités qui minent la gauche à Saint-Ouen, compromettant potentiellement ses chances de présenter un front uni pour les élections de 2026 et illustrant la complexité des alliances locales où les enjeux de pouvoir se mêlent aux questions idéologiques et personnelles.