Christian Estrosi a déjà lancé sa campagne, tandis qu'Éric Ciotti, désormais président de l'Union des droites pour la République (UDR) et rallié au Rassemblement National, se positionne comme son principal adversaire.
Cette rivalité ancienne prend une nouvelle dimension avec le réalignement politique de Ciotti. Le lancement de la campagne d'Estrosi a été marqué par une controverse notable : la présence au deuxième rang de son meeting d'un magistrat ayant été en charge des premières années de l'enquête sur le volet sécuritaire de l'attentat du 14 juillet 2016. Cette affaire est sensible, car les investigations judiciaires portent notamment sur de possibles manquements de la part de la mairie de Nice dans le dispositif de sécurité. La présence de ce juge à un événement politique de cette nature a soulevé des interrogations sur le devoir de réserve et l'impartialité, bien que le magistrat et l'élu n'y voient pas de problème.
Cette polémique illustre la tension qui règne déjà à Nice, où chaque camp semble prêt à utiliser tous les angles d'attaque.
La campagne niçoise s'annonce donc comme un affrontement personnel et politique de haute intensité entre deux figures majeures de la droite locale, aux trajectoires désormais divergentes.











