Plusieurs initiatives animent la gauche montpelliéraine.

Le mouvement municipaliste Cause Commune a annoncé son intention de constituer une liste pour le premier tour, avec la volonté qu'elle soit « la plus représentative de Montpellier ».

Cette démarche s'ajoute à d'autres candidatures et dynamiques, illustrant une gauche plurielle mais divisée.

L'ancien député Patrick Vignal, dans une analyse de la campagne, critique une atmosphère plombée par les tensions nationales et met en garde contre les « candidats revanchards », appelant à un projet qui dépasse les querelles personnelles.

Un sondage IFOP-Métropolitain, qualifié d'« étonnant », vient éclairer cette situation complexe.

Il place le maire socialiste sortant, Michaël Delafosse, en bonne position pour le premier tour.

Cependant, les résultats indiquent que « rien n’est fait » et que d'autres candidats, notamment à droite ou au centre, peuvent nourrir des espoirs.

La fragmentation de la gauche pourrait en effet ouvrir des brèches et rendre le second tour très incertain. La campagne à Montpellier s'annonce donc particulièrement ouverte, avec un maire sortant qui devra défendre son bilan face à une opposition multiple et une gauche qui peine à trouver une stratégie d'union pour conserver la ville.