Des déplacements de figures comme Jean-Philippe Tanguy dans l'Oise et Sébastien Chenu en Seine-Maritime illustrent cette offensive de terrain. Dans l'Oise, la visite de Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, a été l'occasion de « haranguer les foules » et de mettre en avant les candidats locaux.

Lors d'un rassemblement à Pont-Sainte-Maxence, des têtes de liste comme Christian Jasco pour Compiègne, Maximilien Ménand-Chambon pour Senlis et Reynald Rossignol pour Pont-Sainte-Maxence ont été présentées.

M. Tanguy a souligné que « la dynamique électorale est amorcée » et que l'objectif est de « reprendre en main le pays », liant clairement les enjeux locaux à la présidentielle.

De même, en Seine-Maritime, Sébastien Chenu, vice-président du RN, est venu à Bolbec pour « préparer nos victoires ».

Il a présenté plusieurs têtes de liste, dont Grégoire Houdan à Rouen et Douglas Potier à Bolbec.

Le parti revendique 2 000 adhérents dans le département et vise une présence maximale, quitte à s'allier avec des partenaires comme l'UDR d'Éric Ciotti.

Laurent Jacobelli, chef de file du RN dans le Grand Est, a également apporté son soutien à la candidate de Saint-Dizier, Laurence Robert-Dehault. Cette mobilisation des cadres nationaux vise à donner de la visibilité et de la légitimité aux candidats locaux, tout en martelant les thèmes chers au parti : pouvoir d'achat, souveraineté et opposition à la politique gouvernementale. Le RN considère ces élections comme une « marche » essentielle vers la présidentielle de 2027.