Interrogée sur Sud Radio le 1er décembre 2025 sur la possibilité d'un accord avec le RN, la candidate de la droite et du centre a répondu : « On verra à ce moment-là ».

Cette simple phrase a été interprétée comme une ouverture claire, faisant l'effet d'une bombe dans le paysage politique local et national.

La réaction du RN ne s'est pas fait attendre.

Franck Allisio, candidat du parti à Marseille, a immédiatement capitalisé sur cette déclaration, affirmant dans un communiqué : « Je sais que Martine Vassal appellera à voter pour moi au second tour ».

Il a ajouté que les alliés de Mme Vassal chez Renaissance, Horizons et LR étaient « tombés de l’armoire ».

Du côté de la majorité présidentielle, la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache a vivement réagi, déclarant qu'elle en « appelle à Gabriel Attal » face à cette sortie.

Les articles soulignent que cette déclaration est perçue comme une volonté de briser un tabou, une stratégie audacieuse mais risquée qui pourrait aliéner une partie de son électorat centriste tout en tentant de consolider un front anti-gauche. Martine Vassal, de son côté, axe sa campagne sur la sécurité, revendiquant une « guerre contre les incivilités » et la lutte contre le narcotrafic, des thèmes également centraux pour le RN, ce qui pourrait expliquer ce rapprochement stratégique.