Bruno Bernard, le président sortant de la Métropole de Lyon, a officiellement annoncé sa candidature à sa réélection pour les élections de mars 2026. Cette déclaration met fin au suspense et lance formellement la campagne pour la présidence de la deuxième plus grande métropole de France. Dans un entretien au Progrès le 30 novembre 2025, Bruno Bernard a fait part de sa volonté de se représenter « avec une équipe renouvelée ». Il a souligné que sa candidature s'inscrit dans une démarche d'union élargie, contrastant avec la campagne de 2020 où Les Écologistes étaient partis seuls au premier tour. Cette fois, il s'agira d'une « union avec des mouvements de gauche traditionnels : le Parti socialiste, Les Écologistes, le Parti communiste, et de nouveaux mouvements, Place publique, Voix commune, l’arc unitaire ». Le président sortant met également en avant un soutien allant « au-delà », comme l'a montré « l'appel des 100 » du 20 novembre, qui a rallié des personnalités d'autres bords politiques, y compris des proches de l'ancien maire Gérard Collomb et son prédécesseur David Kimelfeld. M. Bernard présente son premier mandat comme un « mandat de rattrapage » et promet que le prochain sera « consacré à renforcer la qualité de vie, le lien social et le pouvoir d’achat des habitants ».
Cette annonce a suscité des réactions immédiates de ses opposants.
À droite, Véronique Sarselli a ironisé : « Le président #écologiste de la Métropole présente sa candidature.
Il ferait mieux de présenter ses excuses ».
À ce jour, La France Insoumise semble vouloir faire cavalier seul, tandis que Tiffany Joncour sera la tête de liste du Rassemblement National.
En résuméL'officialisation de la candidature de Bruno Bernard pour un second mandat à la tête de la Métropole de Lyon lance la bataille électorale. Il mise sur une large union de la gauche et un bilan de « rattrapage » pour convaincre, face à une opposition de droite qui se structure et critique vivement sa gestion.