D'un côté, une large coalition s'est formée autour du Parti Socialiste, tandis que La France Insoumise a décidé de mener sa propre bataille. La principale alliance de gauche regroupe désormais le Parti Socialiste (PS), les Écologistes, et le mouvement municipaliste Archipel Citoyen. Après la décision des Écologistes de rejoindre le PS, les militants d'Archipel Citoyen ont voté le 28 novembre en faveur de ce ralliement.

Cette coalition, qui n'a pas encore désigné sa tête de liste, vise à présenter un front uni. Cependant, cette union n'est pas totale.

Une partie des militants écologistes, en désaccord avec cette stratégie, a annoncé sa dissidence pour rejoindre la liste de La France Insoumise (LFI). Le député LFI François Piquemal, candidat déclaré, mène ainsi une liste alternative, raillant ce qu'il nomme « l'alliance de la carpe et du lapin à gauche ». Il affirme que « énormément de monde d’Archipel et des Écologistes nous contacte », espérant capitaliser sur les divisions et incarner une autre voie pour les électeurs de gauche. Cette fragmentation affaiblit potentiellement les chances de la gauche de l'emporter face au maire sortant, qui, de son côté, a déjà commencé à présenter ses premières colistières.