Jean-Michel Aulas, homme d'affaires et ancien président de l'Olympique Lyonnais, a fait une entrée remarquée dans la campagne municipale de 2026 à Lyon en dévoilant plusieurs propositions fortes. Sa candidature, soutenue par une alliance de la droite et du centre, se positionne en opposition frontale à la majorité écologiste sortante, notamment sur les questions de mobilité, de logement et de fiscalité. Parmi ses annonces les plus significatives figure la volonté de lancer des études pour une nouvelle ligne de métro dès 2026 s'il est élu. Cette proposition s'inscrit dans une vision des transports en commun qui contraste avec celle de l'équipe de Grégory Doucet. En parallèle, M. Aulas a déclaré vouloir « la peau de l'encadrement des loyers », une mesure défendue par la gauche mais contestée par les professionnels de l'immobilier.
Son programme semble ainsi privilégier une approche plus libérale sur le plan économique.
Sa candidature suscite de vives réactions.
Le candidat UDR-RN, Alexandre Dupalais, a saisi la Commission nationale des comptes de campagne, dénonçant un « mélange des genres » suite à la mise en avant de M. Aulas lors du « match des légendes » de l'OL. M. Dupalais critique le programme de son adversaire comme étant un « grand méchant flou » et le qualifie de « candidat des taxes et un candidat anti-économique », notamment en raison de sa proposition de gratuité partielle des transports en commun.
Le politologue Paul Bacot analyse la communication de M. Aulas comme duale : « Il est doux quand il s’adresse à tout le monde, mais il cogne ses adversaires lorsqu’il est avec ses partisans ».
En résuméLa candidature de Jean-Michel Aulas à la mairie de Lyon est marquée par des propositions fortes en matière de transports et de logement, qui le placent en rupture avec la majorité actuelle. Sa campagne, déjà scrutée par ses adversaires, s'annonce comme un axe majeur de la bataille pour la deuxième ville de France.