Cette charte mêle des engagements programmatiques locaux, comme le refus de toute augmentation de la fiscalité locale et la lutte contre l'insécurité, à des contreparties politiques nationales explicites. Les signataires devront notamment « parrainer le candidat » du RN à la présidentielle de 2027 et « appeler à voter pour la liste soutenue par le RN » aux sénatoriales de 2026.
Julien Sanchez, directeur de la campagne, assume cette condition : « Ce n’est pas un chantage, mais une cohérence.
En politique il faut être clair, si on veut notre soutien il y a une contrepartie qui nous semble logique ».
Le parti a déjà investi 600 têtes de liste, y compris une quarantaine d'alliés de l'UDR d'Éric Ciotti, et espère atteindre 700 candidats, un chiffre bien supérieur aux 410 listes de 2020.
Cette stratégie permet au RN d'étendre son influence sans imposer son logo, une tactique adaptée aux réticences locales.
En parallèle, le parti assure procéder à une « sélection rigoureuse » pour éviter les « brebis galeuses » et les candidats au passé controversé, bien que la charte ne mentionne pas explicitement l'exigence d'un casier judiciaire vierge, un point sensible au vu de l'affaire David Rachline à Fréjus.











