Interrogée sur Sud Radio sur l'éventualité d'un accord avec le RN au second tour, Martine Vassal a répondu : « On verra à ce moment-là », n'excluant pas cette possibilité.
Cette sortie a immédiatement déclenché une vague de réactions indignées, notamment de la part de ses alliés de la majorité présidentielle, comme Sabrina Agresti-Roubache qui en a appelé à Gabriel Attal pour obtenir des clarifications. Face au tollé, la candidate a tenté de rectifier le tir, qualifiant ses propos de « fake news » et affirmant qu'il n'y aurait « pas d'accord d'appareil », surtout pas avec des « amateurs ». Son porte-parole, Romain Simmarano, a également tenté de déminer la situation en assurant qu'il n'y aurait « pas d'accord d'appareil avec les extrêmes ».
Cependant, le mal était fait.
Le candidat RN, Franck Allisio, a saisi l'occasion pour se dire convaincu que Martine Vassal appellerait à voter pour lui au second tour, y voyant une preuve de « lucidité ». Cette séquence illustre la pression croissante exercée par le RN et la difficulté pour la droite traditionnelle de maintenir un « cordon sanitaire » étanche, surtout dans une ville où le duel pourrait se jouer entre la gauche et l'extrême droite.
L'affaire a été qualifiée par Renaud Muselier de tentative de « féminicide politique » contre sa candidate.











