Longtemps considéré comme un protégé de Marine Le Pen, il est aujourd'hui fragilisé par une série d'affaires judiciaires, notamment une accusation de prise illégale d'intérêt, ainsi que par ses « amitiés fascistes » et des polémiques sur des « blagues nazies ».
Face à ces controverses, Marine Le Pen a déclaré souhaiter qu'il « ne soit plus vice-président » du parti.
De son côté, David Rachline a annoncé au JDD sa décision de se mettre « en retrait » de la vice-présidence pour se recentrer sur la gestion de sa ville et « préserver la dynamique du mouvement ».
Bien qu'il ne soit pas réinvesti par le RN, il repartira en campagne pour un troisième mandat à Fréjus, mais sans l'étiquette officielle du parti.
Cette mise à l'écart illustre la volonté du RN de présenter une image plus lisse à l'approche des échéances électorales, quitte à se séparer de figures historiques devenues encombrantes. Julien Sanchez, directeur de la campagne des municipales, a précisé que David Rachline n'avait pas demandé l'usage du logo du parti et que sa situation était liée à son besoin de se défendre face à la justice.











