À droite, Jean-Philippe Vetter (LR) est présenté comme « l'espoir » d'une reconquête, cherchant à incarner une alternative crédible après sa défaite en 2020.
Il devra composer avec d'autres figures comme l'ancienne maire socialiste Catherine Trautmann, qui, à 74 ans, entend de nouveau peser sur l'avenir de la ville. À gauche de l'échiquier, le candidat de La France Insoumise, Florian Kobryn, se distingue par des propositions très locales et médiatiques. Il a notamment suggéré de rendre payante l'entrée au célèbre marché de Noël les week-ends pour lutter contre le « surtourisme » et financer l'hébergement d'urgence.
Cette idée, bien que controversée, ancre sa campagne dans des problématiques concrètes vécues par les Strasbourgeois.
Le Rassemblement National est également dans la course avec la candidature de Virginie Joron. La multiplicité des oppositions, chacune avec un angle d'attaque spécifique – la gestion jugée « dogmatique » de la maire, la sécurité, l'attractivité ou les questions sociales – fragmente le paysage politique et rend l'issue du scrutin particulièrement incertaine. La maire sortante, quant à elle, défend son bilan et ses « convictions » face aux critiques.











