Son extension aux 34 875 communes du territoire suscite des inquiétudes quant à la capacité de former des listes complètes.

Plusieurs maires sortants, candidats à leur succession, témoignent de cette difficulté.

À Fontaine-lès-Clercs, Frédéric Maudens explique devoir « trouver quatre femmes pour cette nouvelle élection », ce qui l'oblige à se séparer « d’hommes qui ont fourni pendant six ans un excellent travail ».

À Landricourt, Eddy Warnier constate également que son équipe actuelle n'est pas paritaire et qu'il lui « manque encore deux personnes ».

Dorian Coge, maire de Blangy-le-Château, fait face au même problème pour renouveler son équipe.

Cette contrainte logistique soulève une question cruciale abordée par un des articles : que se passera-t-il si aucune liste ne parvient à être constituée dans une commune ? Cette nouvelle règle, bien que perçue comme une avancée pour l'égalité, met en lumière les difficultés spécifiques du recrutement politique dans les petites municipalités et pourrait complexifier le processus électoral pour un grand nombre d'entre elles.