La pré-campagne y est marquée par une fragmentation qui promet une lutte à plusieurs inconnues face au maire sortant, Yann Galut (divers gauche).

Le Rassemblement National a été le premier à se lancer, investissant Ugo Iannuzzi, un candidat « parachuté » lors des législatives de 2024. Le parti d'extrême droite, absent du conseil municipal depuis 1989, tente un retour en force et a enregistré le ralliement de Christelle Blanc, ex-adjointe et épouse de l'ancien maire Pascal Blanc. À droite et au centre, Philippe Mercier, conseiller municipal d'opposition, a obtenu le soutien d'Horizons et des Républicains.

Il ambitionne de rassembler son camp, parti en ordre dispersé en 2020, sous le slogan « Unis, changeons de cap ».

À gauche, La France Insoumise a investi Marion Récher, 27 ans, syndiquée à la CGT et militante associative.

Sa candidature, sous la bannière « Bourges en commun », est le fruit d'une concertation citoyenne menée dans les quartiers populaires, où elle dénonce un « sentiment d'abandon ». Elle se positionne en rupture avec le maire sortant, Yann Galut, bien que LFI ait fait partie de sa majorité au début du mandat avant une scission.

La candidature de Yann Galut, qui entretient un « (faux) suspense », est attendue d'ici janvier 2026, complétant un échiquier politique où chaque grand courant national est désormais représenté.