Interrogée sur Sud Radio sur l'éventualité d'un rapprochement avec le RN au second tour des élections, Martine Vassal a répondu : "On verra à ce moment-là", sans exclure formellement une telle alliance.
Cette sortie a immédiatement provoqué une levée de boucliers, notamment au sein de ses propres soutiens de la majorité présidentielle (Renaissance et Horizons). Face à la polémique, la présidente de la métropole a tenté de rectifier le tir, affirmant sur BFMTV qu'il s'agissait d'une "fake news" et qu'il n'y aurait "pas d'alliance d'appareils avec les extrêmes". Cependant, elle a maintenu une certaine ambiguïté en ajoutant qu'elle ne "s'interdit de parler à personne".
Son porte-parole, Romain Simmarano, a également tenté de déminer la situation en assurant qu'il n'y aurait "pas d'accord d'appareil".
Cette séquence a néanmoins été perçue comme un dérapage et a mis dans l'embarras ses alliés, tandis que le candidat RN, Franck Allisio, a saisi l'occasion pour affirmer qu'il était certain que Martine Vassal appellerait à voter pour lui au second tour.
L'incident met en lumière la difficile position de la droite traditionnelle, prise en étau entre le front républicain et la nécessité de rassembler un électorat de plus en plus poreux avec l'extrême droite.











