Cerné par les affaires judiciaires, il ne sera pas non plus officiellement investi par le RN pour sa réélection en 2026, marquant la mise à l'écart d'une ancienne étoile montante du mouvement. La chute de David Rachline s'est officialisée après que Marine Le Pen a déclaré sur BFMTV qu'elle ne souhaitait plus qu'il occupe la vice-présidence du parti, qualifiant la situation de "en voie de règlement". Peu après, l'intéressé a annoncé sa démission dans un communiqué, expliquant vouloir éviter que les "accusations médiatiques" à son encontre ne "nuisent à la dynamique du RN".

Ancien directeur de campagne de Marine Le Pen en 2017 et considéré comme un proche, David Rachline est devenu une figure embarrassante pour un parti en quête de normalisation. Il est visé par une enquête pour corruption et des soupçons de malversations liés à des marchés publics à Fréjus, détaillés dans le livre "Les Rapaces".

De plus, Mediapart a révélé sa participation à un dîner avec d'anciennes figures du GUD.

Le parti a confirmé qu'il ne solliciterait pas l'investiture du RN pour les municipales, se présentant officiellement sans étiquette, bien qu'aucun candidat RN ne soit pour l'instant annoncé contre lui.

Cette mise à l'écart illustre la volonté du RN de se distancier des figures trop sulfureuses à l'approche d'échéances électorales cruciales.