C'est le cas à Caen, où Aristide Olivier, maire depuis 18 mois, a officialisé sa candidature.
De même, à Rambouillet, la maire Véronique Matillon "repart" pour un second mandat, tout comme Sylvain Boreggio à La Couture-Boussey qui brigue un quatrième mandat, ou encore Dominique Cordier à Bresles.
Cette volonté de continuité est souvent justifiée par le désir de finaliser des projets en cours et de capitaliser sur l'expérience acquise.
Cependant, une tendance inverse est également observée, avec un nombre significatif d'élus qui choisissent de ne pas se représenter. Dans les Vosges, près d'un tiers des 78 maires de l'agglomération d'Épinal ne repartiront pas, évoquant "l'usure de l’âge et le poids des responsabilités". C'est aussi le cas de Dominique Vallée à Foucarmont, qui après deux mandats aspire à profiter de ses proches, ou de Rémy Guillou à Plouisy, qui après deux mandats a "aussi envie de vivre un peu". Francis Borgne, maire de Camelin, évoque quant à lui le "comportement de certains administrés" qui "ne donne plus envie de continuer". Ce phénomène de non-représentation souligne les difficultés croissantes de la fonction de maire, entre lourdeurs administratives, tensions locales et lassitude personnelle.











