Le dialogue se concentre entre le candidat socialiste Emmanuel Grégoire et l'écologiste David Belliard. Ce dernier plaide pour une union la plus large possible dès le premier tour, incluant La France insoumise, une ligne rouge pour le camp socialiste.

Emmanuel Grégoire a catégoriquement exclu toute alliance avec LFI, y compris au second tour, ne pouvant « pas envisager de travailler avec quelqu’un qui dit qu’il ne faut pas de maire socialiste à Paris », en référence à la candidate LFI Sophia Chikirou.

Un autre point de friction majeur est la demande des écologistes d'obtenir une troisième mairie d'arrondissement, le 11e, en plus des 12e et 14e qu'ils dirigent déjà, ce que le PS refuse pour l'instant. Pendant que la gauche se déchire, Rachida Dati mène une campagne active, utilisant, selon ses adversaires, sa fonction de ministre de la Culture pour accroître sa visibilité. La situation est claire pour tous les acteurs : « la gauche unie peut gagner, dispersée elle perdra ».

Un accord est espéré avant les fêtes de Noël pour présenter un front uni.