Interrogée sur Sud Radio sur un éventuel accord avec le RN, Martine Vassal a initialement répondu : « On verra à ce moment-là ».

Cette ouverture, même hypothétique, a immédiatement provoqué un tollé politique, notamment au sein de ses propres soutiens de la majorité présidentielle. Face à la tempête, la présidente de la métropole a tenté de rectifier le tir à plusieurs reprises. Elle a d'abord qualifié l'interprétation de ses propos de « fake news » avant d'écarter plus formellement la possibilité d'une « alliance d'appareils avec les extrêmes ». Elle a cependant maintenu une position nuancée en affirmant qu'elle ne « s'interdit de parler à personne ».

Son porte-parole, Romain Simmarano, a également tenté de déminer la situation en assurant qu'il n'y aurait « pas d'accord d'appareil ». Cet épisode met en lumière la ligne de crête sur laquelle évolue la droite républicaine, tiraillée entre la nécessité de rassembler un électorat large face à la gauche et le maintien d'un cordon sanitaire avec l'extrême droite. La polémique a également permis à ses adversaires, comme le maire sortant Benoît Payan, de critiquer son bilan et de pointer les divisions de son camp.