Cette alliance vise à présenter un front uni pour reconquérir la ville et sa métropole, actuellement dirigées par les écologistes. Cette nouvelle dynamique a attiré plusieurs formations politiques, dont Horizons, Synergies, et plus récemment, l'ancien groupe fondé par Gérard Collomb, désormais piloté par Nicole Sibeud.

L'objectif affiché est de surmonter les divisions qui avaient conduit à la victoire des écologistes en 2020.

Dans un entretien, Véronique Sarselli a qualifié le mandat de l'actuel président de la Métropole, Bruno Bernard, d'« idéologie » plutôt que d'« écologie », le jugeant « brutal ». Fait notable, les deux camps, écologiste et de droite, revendiquent désormais l'héritage de l'ancien maire Gérard Collomb, signe de son influence persistante sur la politique lyonnaise.

Jean-Michel Aulas et ses alliés entendent incarner un retour à « l'attractivité rayonnante » de l'ère Collomb, tandis que Bruno Bernard se positionne dans sa continuité, mais avec une inflexion environnementale.

Cette bataille pour l'héritage de l'ancien baron socialiste place la Métropole, avec ses compétences étendues et son budget conséquent, au cœur de la bataille électorale.