Cette mesure vise à ne pas interférer avec la campagne électorale.

Alain Aubert, directeur des services de l'Éducation nationale dans l'Aisne, a justifié ce report par la volonté d'« éviter que ces fermetures soient mal interprétées » en période électorale.

Le département fait face à une érosion démographique continue, perdant près de 1 000 élèves chaque année, une tendance qui s'est accélérée depuis 2018.

Cette baisse rend inévitables des ajustements de la carte scolaire, un sujet toujours très sensible pour les élus locaux et les parents d'élèves.

En 2025, dix-neuf fermetures et quatre ouvertures avaient été actées.

En repoussant l'annonce après le 22 mars 2026, les services de l'État cherchent à dépolitiser une décision administrative potentiellement impopulaire et à ne pas fournir d'arguments aux oppositions durant la campagne.

Cette stratégie illustre l'impact direct du calendrier électoral sur la gestion des services publics et la communication des décisions administratives qui peuvent affecter la vie locale.