Cet acte est perçu par les autorités comme un « crime d’intimidation » et un « point de bascule » dans la lutte contre la criminalité organisée. Amine Kessaci, pressenti pour figurer sur une liste de gauche, est devenu une figure de la lutte contre les réseaux. L'assassinat de son frère par un commando, vraisemblablement lié à la DZ Mafia, est interprété comme « une mise en garde aux politiques de ne pas aller sur le sujet du narcotrafic ». Cette situation ravive les craintes d'une immixtion mafieuse dans la vie politique locale, rappelant des périodes sombres de l'histoire de la ville. Les articles soulignent que pour faire campagne dans certains quartiers, l'autorisation des dealers est nécessaire, et évoquent des proximités troubles entre certains politiques et des membres de réseaux. Un témoin anonyme affirme même : « Il y a une proximité entre DZ et La France insoumise dans les quartiers nord ».

Face à cette « narcocratie » dénoncée par Amine Kessaci, tous les candidats sont contraints de se positionner fermement sur la sécurité. La campagne électorale se déroule dans une « atmosphère pesante », obligeant les équipes de campagne, comme celle de Martine Vassal, à suspendre temporairement leurs activités de terrain par respect et par prudence.