Cette fragmentation, particulièrement visible dans les grandes villes, constitue un défi majeur face à la droite et à l'extrême droite.

La relation entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) est décrite comme une 'guerre totale', chaque parti cherchant à imposer son leadership en vue de 2027.

Cette rivalité se traduit par des candidatures concurrentes dans des villes clés comme Paris, Marseille ou Toulouse, faisant craindre une dispersion des voix qui pourrait s'avérer fatale au second tour.

À Paris, les négociations pour une liste commune entre le PS et les Écologistes s'éternisent, tandis que LFI a déjà lancé sa propre candidate, Sophia Chikirou.

À Marseille, la majorité sortante du 'Printemps Marseillais' est menacée par la candidature LFI de Sébastien Delogu face au maire PS Benoît Payan. Cependant, la situation n'est pas uniforme sur tout le territoire.

Des alliances locales parviennent à se nouer, comme à Saint-Denis où LFI et le Parti communiste français (PCF) ont scellé un accord pour tenter de ravir la mairie aux socialistes.

Cette union vise à porter un 'programme de rupture' face à une 'gestion qui n’a rien à envier au macronisme'.

Ces stratégies à géométrie variable illustrent la tension entre les logiques nationales, où les appareils s'affrontent pour l'hégémonie à gauche, et les réalités de terrain, où des convergences programmatiques peuvent aboutir à des listes communes.