Un proche d'Éric Ciotti a traité Christian Estrosi d''analphabète', tandis qu'un partisan du maire a qualifié le député de 'petit candidat aussi rabougri que sa vision de Nice'. Christian Estrosi lui-même, lors d'une réunion de campagne, a prévenu au sujet d'un débat futur : 'Il va se retrouver, lui l'élève, en face du maître'.

Cette bataille se joue également sur le terrain des propositions, souvent de manière réactive, comme lorsque M. Ciotti a promis un bowling dans un supermarché désaffecté quelques jours avant la validation d'un projet similaire par la mairie. Sur le fond, Éric Ciotti, allié au Rassemblement National, axe sa campagne sur l'annulation de la hausse de la taxe foncière, tandis que Christian Estrosi, qui brigue un quatrième mandat, mise sur la démocratie participative.

La lutte, avant tout personnelle, rend les autres candidatures peu audibles et promet une campagne impitoyable jusqu'en mars 2026.