Face à lui, Jean-Michel Aulas, figure emblématique du monde économique et sportif lyonnais, incarne une vision alternative, davantage tournée vers le développement et l'attractivité.

Les sondages le créditent d'une avance considérable, le plaçant à 47 % au premier tour contre 24 % pour le maire sortant.

La dynamique de campagne est également marquée par la lutte pour l'héritage de l'ancien maire Gérard Collomb. Le président de la Métropole, l'écologiste Bruno Bernard, et la candidate de droite à la Métropole, Véronique Sarselli, alliée de M. Aulas, revendiquent tous deux une forme de continuité avec le 'modèle lyonnais' de développement. Cette bataille symbolique montre à quel point la figure de l'ancien baron socialiste continue de structurer la vie politique locale. Dans ce contexte, des élus de gauche comme Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, expriment leurs craintes, déclarant : 'Que les méthodes Wauquiez ne soient pas appliquées à la culture par Jean-Michel Aulas'. La santé de Grégory Doucet, hospitalisé brièvement après un malaise, a également marqué le début de la pré-campagne.