Plusieurs articles soulignent que pour des formations comme le Rassemblement National et La France insoumise, ces élections sont une 'priorité' pour renforcer leur ancrage territorial, jugé insuffisant en 2020, et préparer le terrain pour 2027. Le RN, en particulier, déploie une stratégie d'implantation massive pour s'imposer comme une force locale crédible.

La ministre Amélie de Montchalin, lors des débats sur le budget de la Sécurité sociale, a elle-même appelé les députés à trouver un compromis 'sans arrière-pensée pour la présidentielle de 2027', reconnaissant implicitement l'influence de l'échéance nationale sur les tractations parlementaires actuelles. Les ambitions personnelles des présidentiables potentiels, comme Édouard Philippe, pèsent également sur le climat politique.

Ses prises de position sur le budget, en opposition avec le gouvernement, sont interprétées comme une volonté de marquer sa différence en vue de 2027.

Ainsi, la politique nationale 's'invite dans la campagne' municipale, où les enjeux locaux sont souvent éclipsés par des calculs et des positionnements stratégiques à plus long terme.