Cette "guerre totale" annoncée pourrait compromettre ses chances de victoire dans plusieurs grandes villes.

Le paysage politique à gauche est marqué par une rivalité structurelle qui se traduit par une multiplication des listes dans des villes clés comme Paris, Marseille, Amiens ou Toulouse.

Les désaccords nationaux, notamment sur la stratégie à adopter face au gouvernement et sur le leadership à gauche, se répercutent directement au niveau local, empêchant la formation de fronts unis.

Si des alliances locales parviennent à voir le jour, comme à Talence ou l'accord notable entre LFI et le PCF à Saint-Denis, elles restent des exceptions dans un tableau général de division.

Cette incapacité à s'unir dès le premier tour affaiblit considérablement la gauche face à une droite parfois rassemblée et un Rassemblement National en pleine stratégie de conquête. L'enjeu est de taille, car la perte de grandes villes symboliques au profit de la droite ou de l'extrême droite constituerait un revers majeur et un mauvais présage pour l'élection présidentielle de 2027.