Cette confrontation met en lumière deux visions opposées pour la métropole, avec en toile de fond l'héritage politique de Gérard Collomb. D'un côté, Grégory Doucet défend son bilan écologiste et social, tout en tentant de s'inscrire dans la continuité du "modèle lyonnais" développé par son prédécesseur Gérard Collomb. De l'autre, Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais et figure du monde économique, se présente comme le candidat capable de redonner de l'ambition et du dynamisme à la ville, critiquant une gestion écologiste jugée "brutale". Soutenu par Les Républicains et Renaissance, il a constitué une équipe de campagne solide, nommant notamment Valérie Lorentz-Poinsot comme l'une de ses directrices.

Fait notable, les deux camps revendiquent paradoxalement l'héritage de Gérard Collomb, dont l'ancien groupe politique a d'ailleurs rallié Jean-Michel Aulas.

Les sondages donnent pour l'instant un large avantage à l'homme d'affaires, faisant de Lyon l'un des principaux points chauds du scrutin.