Autrefois proches, les deux hommes sont désormais des adversaires acharnés.

Christian Estrosi (Horizons), qui brigue un quatrième mandat, fait face à la candidature d'Éric Ciotti, président du groupe UDR à l'Assemblée et allié au Rassemblement National. La campagne est émaillée d'invectives et de manœuvres politiques, comme lorsque les services de la mairie ont inspecté et fermé un restaurant où Éric Ciotti devait tenir une réunion. Les deux camps s'affrontent sur le bilan du maire sortant, la hausse de la taxe foncière, et des projets d'aménagement. Éric Ciotti, qui a recruté des personnalités comme l'ancien président de l'OGC Nice Jean-Pierre Rivère, réclame un débat direct avec le maire, que ce dernier qualifie de confrontation entre "l'élève" et "le maître".

Cette polarisation extrême rend difficile l'émergence d'autres candidatures, notamment à gauche, dans une ville où le duel à droite s'annonce sans merci.