Cet accord vise à reconquérir cet ancien bastion communiste, aujourd'hui dirigé par le socialiste Mathieu Hanotin, et symbolise une rare tentative d'union réussie à gauche.

Après des mois de négociations, les deux formations ont annoncé une liste commune dès le premier tour, menée par l'insoumis Bally Bagayoko. Cet accord, qui inclut également le collectif citoyen "la Seine-Saint-Denis au cœur", est présenté comme une volonté de porter un "programme de rupture" face à une gestion socialiste jugée proche du "macronisme" et "à mille lieues des besoins réels des habitants".

Cette union est d'autant plus significative qu'elle intervient dans un contexte de rupture nationale entre les deux partis.

Elle représente un enjeu symbolique fort : la reconquête d'une ville historiquement ancrée à gauche et perdue par le PCF en 2020. L'accord prévoit un respect des "équilibres politiques", suggérant une répartition des rôles et des postes en cas de victoire contre le maire sortant.