Désormais, les électeurs devront voter pour une liste complète et paritaire, sans possibilité de rayer des noms. Cette nouvelle contrainte est redoutée par de nombreux maires et candidats, qui soulignent la difficulté de constituer des listes, surtout paritaires, dans des villages où l'engagement politique est parfois limité.

Un article rapporte l'inquiétude des candidats qui craignent que les électeurs se disent : « à quoi bon aller voter ?

».

Pour faciliter la constitution des listes, une dérogation permet qu'elles comprennent jusqu'à deux candidats de moins que le nombre de sièges à pourvoir. Cependant, la difficulté de trouver suffisamment de candidats, et en particulier de candidates, reste une préoccupation centrale. Un article sur la Provence souligne « la galère de la parité dans les petites communes », évoquant des « bouts de listes fantômes ». Cette réforme structurelle, bien qu'ayant un objectif louable d'égalité, pourrait complexifier l'organisation du scrutin dans près de 85 % des communes françaises et potentiellement augmenter le nombre de communes sans liste candidate.