Cette déclaration met fin à la stratégie d'union incarnée par la NUPES au niveau national et se répercute directement sur le terrain local.

Dans plusieurs grandes villes, cette rupture se traduit par une multiplication des listes de gauche, réduisant leurs chances de victoire. À Amiens, par exemple, les articles décrivent une situation où « l’union de la gauche ce n’est pas pour aujourd’hui », avec au moins trois listes potentielles.

À Paris, les discussions entre le candidat socialiste Emmanuel Grégoire et les écologistes sont difficiles, tandis que LFI présente sa propre candidate. À Toulouse, des dossiers comme la LGV et l'A69 sont qualifiés de « chauds qui fâchent les gauches ». Quelques exceptions subsistent, comme à Saint-Denis où un accord a été trouvé entre LFI et le PCF pour tenter de reprendre la ville aux socialistes, illustrant la complexité et les retournements d'alliances locaux. Cette division nationale force les candidats à naviguer entre les directives des partis et les réalités du terrain.