Cette confrontation de personnalités et de visions cristallise les enjeux politiques de la troisième ville de France. Grégory Doucet, qui « brigue un second mandat », fait face à un adversaire de taille en la personne de Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais. Ce dernier a réussi à fédérer une large coalition de droite et du centre sous la bannière « Grand Cœur Lyonnais », qui inclut notamment le groupe fondé par l'ancien maire Gérard Collomb. La candidature d'Aulas est perçue comme une tentative de la part des forces traditionnelles de reconquérir la ville après la « vague verte » de 2020. Les articles soulignent la tension palpable entre les deux camps, illustrée par leurs réactions opposées lors d'un incident durant la Fête des Lumières.
Renaud Payre, ancien directeur de Sciences Po Lyon, a été nommé directeur de campagne de Bruno Bernard pour la Métropole, un allié clé de Doucet, signalant la structuration de la campagne écologiste. Valérie Lorentz-Poinsot, ancienne dirigeante de Boiron, a de son côté rejoint l'équipe de Jean-Michel Aulas, montrant la mobilisation du monde économique derrière sa candidature.
Ce duel s'annonce comme l'un des scrutins les plus observés de 2026.









