Pour y remédier, il propose une méthode radicale : tirer au sort "entre 200 et 300 personnes à partir des listes électorales" mi-décembre, puis leur proposer de former une liste de 55 noms.

Cette démarche, déjà tentée en 2020 où elle avait recueilli 2,12 % des suffrages, refuse délibérément de présenter un programme.

"Si on donne le pouvoir aux citoyens de décider, ce n’est pas pour arriver devant eux avec un programme déjà ficelé", affirme le candidat au Télégramme. Le modèle de gouvernance envisagé, s'il était élu, reposerait sur des assemblées de citoyens par quartier, des commissions temporaires et des décisions votées par des jurys de 50 personnes tirées au sort.

Pour les sujets les plus importants, quatre référendums par an seraient organisés, le maire n'étant plus qu'un "simple porte-plume".

Bien que conscient que sa liste a peu de chances d'être élue, Mathieu Le Morzellec voit son initiative comme une façon de soutenir une alternative et de mener un combat à long terme : "Changer le système, c’est un combat qui prendra des décennies."