Faisant référence à la mort du frère d'Assa Traoré, Sébastien Delogu a déclaré : "Ça les fait criser quand on dit que la police tue. Mais la police, elle a tué son frère, donc il ne faut pas l’oublier".

Cette phrase a immédiatement été dénoncée par ses adversaires.

Le candidat du Rassemblement National, Franck Allisio, a annoncé avoir effectué un signalement au procureur, affirmant apporter son soutien à "la police marseillaise".

Martine Vassal, également candidate, a estimé qu'une "ligne rouge vient d’être franchie".

Le maire sortant, Benoît Payan, a qualifié ces propos d'"erreur" mais aussi de "faute morale" pour un candidat à la mairie de la deuxième ville de France, tout en nuançant que "des familles [sont] endeuillées parce qu’il y a eu des tirs de la police nationale". Le nouveau préfet, Jacques Witkowski, a également déploré une "atteinte inadmissible à l’engagement républicain" des forces de l'ordre.

En réponse, Sébastien Delogu a maintenu sa position, assurant que "personne ne le fera taire".

Cet incident a placé les questions de sécurité et de rapport aux forces de l'ordre au centre de la campagne marseillaise dès son commencement.